(petit résumé global de l’article) La recherche d’emploi n’est pas de tout repos, mais pour les personnes souffrant du syndrome de la Tourette, la mission peut s’avérer un vrai parcours du combattant.
Un paragraphe introductif = D’après Carly, créatrice de contenus derrière la chaîne YouTube et le compte TikTok Ticcing Together, le syndrome de la Tourette est injustement stigmatisé dans la société, et les répercussions sur la recherche d’emploi sont bien réelles. Elle témoigne et nous livre ses conseils pour se frayer un chemin sur le marché de l’emploi quand on souffre de ce trouble neurologique. Gérer ses tics pendant les entretiens, trouver le bon environnement de travail : l’œil avisé de Carly est une source d’inspiration et d’espoir pour d’autres personnes souffrant du syndrome de la Tourette. Elle est aussi une ressource pour les managers qui recrutent et leur permet de comprendre comment mieux adapter leurs process à ces candidats.
Un premier titre
Un second gros texte = Comme le dit Carly sur sa chaîne YouTube, ses contenus visent à faire de la pédagogie et sensibiliser le grand public sur le quotidien des personnes souffrant du syndrome Gilles de la Tourette (SGT). Mais offline, ce n’est pas la même affaire. Carly dit « craindre de devoir en parler en entretien, par peur du regard que les gens continuent de poser sur le SGT ». L’idée qu’on s’en fait est souvent alimentée par les films, séries et autres productions humoristiques : « On se figure des personnes qui jurent de façon compulsive, sont belliqueuses, nerveuses, un peu ingérables, résume Carly. Quelle boîte – si tout ça était vrai – aurait envie d’embaucher ce genre de profil ? »
Si la discrimination fondée sur le handicap est interdite en France comme aux États-Unis et au Canada, où est née Carly, les préjugés ont la vie dure. En 2019, l’Equal Employment Opportunity Commission américaine a ainsi intenté un procès à une supérette du Missouri qui refusait d’embaucher une personne souffrant du SGT.
Un second titre
Le syndrome de la Tourette est un trouble neurologique caractérisé par des tics moteurs ou vocaux. Le diagnostic est souvent posé durant l’enfance ou l’adolescence et les tics peuvent évoluer au fil du temps. Le type et la gravité des tics varient d’une personne à l’autre. La coprolalie (le fait de proférer des termes orduriers de façon involontaire) représente tout au plus 20% des cas. Dans les tics moteurs les plus courants, on retrouve le fait de cligner des yeux ou de grimacer. Dans les tics vocaux, on retrouve les grognements et la répétition d’un mot ou d’une phrase.
La Haute autorité de santé estime entre 0,5 et 1 % le nombre de personnes touchées par le SGT en France et 45 000 enfants seraient concernés. Les personnes souffrant du SGT ont plus de risques de développer un TDAH, de l’anxiété, des problèmes comportementaux et des difficultés d’apprentissage. Certains enfants parviennent à se débarrasser de leurs tics en grandissant. Une étude menée auprès d’un groupe d’enfants a montré que presque la moitié n’avait plus de tic à l’âge de 18 ans. Mais les autres peuvent être confrontés à de véritables difficultés – notamment lorsqu’il s’agit de trouver un travail.

Un troisième titre
Pour qu’une délégation positive s’installe, Caroline Diard insiste sur la mise en place d’un « contrat psychologique » entre le manager et les membres de l’équipe : « Il s’agit d’établir un cadre commun, sécurisant, avec des engagements réciproques. Ce qui veut dire qu’on ne va pas contrôler mais soutenir, accompagner à un rythme adéquat en fonction de la personne et de la mission ». Cette étape est primordiale car il s’agit de définir, de manière collaborative, les contours de la délégation et ses facteurs de réussite : le rythme de suivi, l’échéance acceptable, les objectifs, le contexte, les documents et les détails concernant le travail, les outils nécessaires, les objectifs et les attentes pour cette tâche, les résultats escomptés… « _Le manager doit s’appuyer sur le partage d’objectifs SMART en s’assurant qu’ils soient spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporels afin que les équipes disposent d’une vision claire. Autre levier de réussite : imaginer ensemble des outils fiables, qui ne soient pas perçus comme des outils de contrôle. _»
Un dernier titre pour conclure
Une fois les tâches déléguées, ce n’est que le début du voyage : « Il faut sortir de la croyance que celui qui délègue est le seul sachant, et faire confiance à l’autre », affirme Caroline Diard. Le moyen d’y parvenir reste de dialoguer en faisant un point régulièrement et d’identifier si les personnes ont besoin d’aide. La pratique du feedback 360° est un bon moyen d’organiser ce suivi et de s’améliorer mutuellement : les informations communiquées sont-elles suffisantes pour réussir ? D’autres éléments auraient-ils permis de réaliser les missions plus facilement ? Une fois le travail terminé, pratiquer la reconnaissance est un moyen de motivation et d’ancrage positif de votre cadre de délégation.
L’enjeu de la délégation semble résider dans l’aménagement des missions pour que tout le monde puisse s’épanouir, collaborateurs comme managers. Pour cela, il faut accepter en conscience le transfert de compétences, « sinon, il vaut mieux rester dans l’opérationnel et renoncer au management », conclut Caroline Diard. En effet, n’oublions pas que d’autres chemins d’évolution existent, notamment vers l’expertise.
